Frenchville in Aroostook County, Maine — The American Northeast (New England)
"Smuggling is Not a Sin" / « La contrebande n'est pas-un péché! »
—Local storytellers continue, “it was a crime but not a sin.” Of course, since lying is a sin, “Do not get caught!” Some priests may not have believed that your grandmother taking a ham “across” under her dress was a sin. An example of how connections between Valley people on both sides of the border were stronger than the laws dividing them.*
Did you know? Maine got a head start on bootlegging in 1851 when it was the first state to go "dry." When Prohibition became U.S. law in 1920, all along the river, geography and strong cross-border links made the Valley a “bootleggers' promised land” connecting wet Canada (where it was legal to make liquor) and dry Maine. It was said that here, “The bars are empty and the basements are full.” The sheer volume of trade indicates how many Valley people may have been involved in smuggling with tales in every town. Repeal ended the era in 1933.
The Frenchville connection: Frenchville's Fred Lévesque built one of the largest smuggling networks along the border — operating just across the river in Saint-Hilaire. Lévesque claimed he took in $2 million dollars using 2,000 small bootleggers, 500 vehicles, and 10 ships. He boldly hijacked a train to cross the border and once assembled a blockade of 400 smugglers to stop an associate's arrest.
Priests, apples and coffins. Stories say smugglers dressed as priests aboard sleighs with bearskins covering cargo. They used apple barrels, loads of hay – perhaps coffins. Sometimes dangerous, mostly risk was low. If captured many got off, or fines were paid from profits.
*It was not alcohol alone that was smuggled. And not just gangsters. Many Valley people suffered from seemingly arbitrary customs law penalizing free trade. A local tall tale tells about smuggling cows: to keep from leaving a trail of hoof prints, the smuggler put boots on their hoofs.
—Et les conteurs locaux de rajouter : « C’était un crime, mais pas un péché ». Par contre, mentir est un péché, alors : « Arrangez-vous pour ne pas être pris ! » Certains prêtres étaient enclins à penser que si votre grand-mère traversait (la frontière) avec un jambon caché sous son manteau, elle ne commettait pas de péché. Autre exemple que les liens entre les gens vivant des deux côtés de la frontière étaient plus forts que les lois qui les divisaient.*
Le Saviez-vous? Le Maine avait une longueur d'avance en matière de contrebande d'alcool car il a été le premier état à décréter la prohibition en 1851. Quand c'est devenu une loi fédérale en 1920, la géographie de la Vallée et les liens étroits entre les gens de chaque côté de la frontière en firent un paradis pour la contrebande, entre le Canada où l'alcool était légal et le Maine au régime sec. On disait qu'ici « les bars sont vides, mais les caves sont pleines ». Les échanges commerciaux dans la Vallée ont monté en flèche pendant cette période, un indice que beaucoup de gens ont été impliqués dans le commerce illégal d'alcool. L'épopée prit fin en 1933.
La Frenchville connection : Fred Lévesque de Frenchville s'est monté un des plus grand réseau de bootlegging le long de la frontière. Il opérait à partir de Saint-Hilaire en face. Lévesque se serait vanté de revenus de 2 millions de dollars, d'avoir 2 000 hommes à son service, 500 véhicules et 10 bateaux. La légende veut qu'il aurait détourné un train pour traverser la frontière ou même organisé un blocus avec 400 hommes de main pour empêcher l'arrestation d'un associé.
Des prêtres, des pommes ou des cercueils. Des histoires circulent sur les différentes façons de passer la boisson : des gens déguisés en prêtres dans un traîneau avec des peaux d'ours cachant la marchandise, de faux barils de pommes, des chargements de foin, même des cercueils. Ça pouvait être dangereux, mais la plupart du temps, le risque était faible. Même capturé, on était souvent relâché et les amendes étaient payées à même les profits.
*Il n'y avait pas que l'alcool comme contrebande. Et pas seulement des bandits pour s'y adonner. Plusieurs personnes dans la Vallée ont souffert des règles douanières arbitraires limitant le commerce. On raconte même une histoire tordue de contrebande de vaches dans laquelle on mettait des bottes aux vaches pour qu'elles ne laissent pas de traces !
Erected 2014 by Maine Department of Transportation.
Topics. This historical marker is listed in these topic lists: Churches & Religion • Industry & Commerce • Law Enforcement.
Location. 47° 16.795′ N, 68° 23.33′ W. Marker is in Frenchville, Maine, in Aroostook County. Marker is on Main Street (U.S. 1) 0.1 miles east of Felix Avenue, on the left when traveling east. Marker is located in a pull-out on the north side of the highway. Touch for map. Marker is at or near this postal address: 308 US Highway 1, Frenchville ME 04745, United States of America. Touch for directions.
Other nearby markers. At least 8 other markers are within 13 kilometers of this marker, measured as the crow flies. Farming Then & Now / L'agriculture d'hier à aujourd'hui (here, next to this marker); The "Potato Road" / La route «des patates » (here, next to this marker); Frenchville Railroad Station & Water Tank (about 300 feet away, measured in a direct line); La paroisse de Ste. Luce 150e anniversaire (approx. 1.8 miles away); Archibald Fraser (approx. 6.7 miles away in Canada); Saint David Catholic Church (approx. 11.4 kilometers away); Du Premier Débarquement des Acadiens àu Madawaska (approx. 11.4 kilometers away); Genealogy, Massive French & Acadian Family Reunions (approx. 11.4 kilometers away). Touch for a list and map of all markers in Frenchville.
Credits. This page was last revised on April 16, 2020. It was originally submitted on April 12, 2020, by Cosmos Mariner of Cape Canaveral, Florida. This page has been viewed 438 times since then and 47 times this year. Photos: 1. submitted on April 12, 2020, by Cosmos Mariner of Cape Canaveral, Florida. 2, 3, 4, 5, 6. submitted on April 13, 2020, by Cosmos Mariner of Cape Canaveral, Florida.